Bien-être au travail : gérer les horaires pour améliorer l’équilibre vie privée et vie professionnelle
De plus en plus intégrée à la politique économique de l’entreprise, la stratégie de capital humain est une donnée essentielle à prendre en compte pour permettre à l’entreprise de prospérer. Construite dans une logique Humaniste et de bien-être au travail, votre société a bien plus de chance de prospérer et d’être intelligemment fidélisante. Aujourd’hui, notre équipe vous donne des clefs pour améliorer l’équilibre vie privée et vie professionnelle de vos équipes en traitant de la question des horaires.
- Bien-être au travail et durée hebdomadaire
- Bien-être au travail et flexibilité horaire
- Bien-être au travail et récupération
Bien-être au travail et durée hebdomadaire
Un article de la revue médicale britannique The Lancet soulève les risques liés aux durées excessives du temps de travail. Chez les personnes travaillant entre 41 et 48 heures, 10% de chance de plus d’avoir des maladies cardiovasculaires. Ce risque augmente de plus de 27% chez ceux travaillant entre 49 et 54 heures.
L’objectif d’une entreprise et des managers qui y travaillent est d’assurer une présence efficiente. Il faudrait parler « d’efficacité horaire ». Plus vos salariés déborderont sur leurs horaires traditionnels, plus ils consommeront, puiseront dans leurs réserves soulevant des risques dangereux de burn-out ou d’épuisements professionnels divers, entraînant un taux d’absentéisme accru.
De plus en plus de pays scandinaves tendent à construire certains postes sur une durée de 30 heures. Fou me direz vous ? Non, car même si tout n’est pas rose, il reste intéressant de le compléter avec le taux de travail effectif. A 30 heures, les heures sont pleines, à 35 ou 40 heures, certains postes peuvent s’avérer remplis d’heures creuses… et de moments de baisse d’énergie très pénalisants.
Par ailleurs, chaque salarié a une vie différente et une capacité à enchaîner les heures de travail très disparate. On observera plus facilement des postes cadres s’épanouissant dans une zone approchant les 40 heures, tandis que bien souvent les postes d’agent de maîtrise ou d’employé auront besoin de zones de temps libres et de récupération. Pas mieux ou moins bien, juste différents !
Bien-être au travail et flexibilité horaire
Difficile à coupler avec certaines conventions collectives, la flexibilité horaire permet toutefois à chacun de construire intelligemment son équilibre de vie. Inutile de laisser vos salariés stresser dans les bouchons, ou se morfondre d’excuses parce qu’un rendez-vous chez le dentiste vient se caler un matin (une carie, c’est urgent !). Amenez simplement un système de récupération clair permettant aux membres de votre équipe d’assurer leur présence à des temps optimaux pour eux tout en construisant une relation bienveillante.
En amenant de la flexibilité, vous permettez à vos équipes de vivre plus sereinement leur relation au travail.
Et lorsqu’une grosse réunion vient se positionner dans un temps de récupération, vos équipes seront instinctivement attachées à y participer. La liberté offerte amène de la maturité dans l’engagement réciproque.
Bien-être au travail et récupération
Vous pouvez également, en cas d’horaires très variables, construire un système de récupération en zones calmes. Encore une fois, attention à la législation française, il vous faut le prévenir à la signature du contrat de travail ou rédiger des avenants. Mais en adaptant des zones à 30 heures pendant les vacances scolaires lorsque vous savez que la période de Noël oscille aux alentours de 40 heures, vous assurez un équilibre bien reçu par vos équipes.
Les vacances sont des zones qui permettent à chacun d’assurer une présence plus forte auprès des amis et de la famille. Un bon moyen de revenir aussi avec des idées nouvelles et plus claires.
N’oubliez pas de garder en tête que l’objectif principal est une efficacité sur les heures travaillées. Plus la relation aux horaires sera anxiogène, plus vos équipes perdront en efficacité et plus le risque d’erreur sera augmenté. Au contraire, un cadre ouvert et construit dans la confiance permettra à chacun de vivre la relation dans une atmosphère plus sereine.
Bien sûr, assurez vous d’être en accord avec votre convention collective, bien souvent d’un autre temps sur ces sujets. N’hésitez pas à voir avec votre juriste la possibilité de la mise en place d’un accord d’entreprise sur ces points précis.